À dix ans, elle peut devenir un bien, une marchandise qui se vend et qui s’achète. À dix ans, on peut la priver de toute voix au chapitre dans les décisions qui la concernent. À dix ans, son avenir ne lui appartient plus. Ce sont les autres qui en décident. Empêcher une fille de vivre son adolescence en bonne santé et en sécurité pour devenir une adulte productive et autonome est une violation de ses droits. Mais cela fait également peser un lourd tribut sur sa communauté et son pays. Lorsqu’une fille ne peut pas réaliser son potentiel, nous sommes tous perdants.